Les satisfactions et déceptions du début de saison (partie 1)

Les satisfactions

Golden State Warriors
Certes, ils sont champions en titre donc on ne peut pas parler pas de surprise. Il n’empêche qu’on n’attendait pas les Warriors à un tel niveau. Auteurs du meilleur départ de l’histoire, les Californiens, toujours invaincus, sont tout simplement injouables depuis le début de saison. Euphoriques après leur titre, ils sont aujourd’hui clairement les principaux candidats à leur succession. Même l’absence de Steve Kerr n’a pas enrayé la mécanique.

Indiana Pacers
Replacé ailier-fort contre son gré pour son retour, Paul George symbolise à lui tout seul la réussite du nouveau système de jeu mis en place par Franck Vogel. L’équipe n’a quasiment pas été renforcée par rapport à la saison dernière puisqu’elle a vu partir Roy Hibbert tandis que Monta Ellis est arrivé mais les Pacers ont de meilleurs résultats. Après avoir manqué les derniers playoffs, Indiana pointe à la troisième place de la Conférence Est.

Dallas Mavericks
On leur promettait l’enfer. La fausse arrivée de DeAndre Jordan, les interrogations sur l’état de santé de Wesley Matthews et le départ de Monta Ellis, ça semblait beaucoup pour une seule franchise. Pourtant, Dallas pointe à la cinquième place d’une conférence ouest toujours aussi relevée. Les choix de Deron Williams et Zaza Pachulia se sont avérés judicieux et tout cela a remis Dirk Nowitzki en selle. Marc Cuban peut avoir le sourire.

New-York Knicks
Leur place dans les satisfactions est peut être un peu tirée par les cheveux. Les Knicks ne sont qu’à 50 % de victoires mais c’est tout de même beaucoup mieux que l’an dernier. L’arrivée de Robin Lopez a fait beaucoup de bien à la défense new-yorkaise mais le vrai + reste Kristaps Porzingis. Sifflé par les supporters le soir de la draft, le Letton s’est déjà mis le Madison dans la poche. Son impact est immédiat, contrairement à ce que la plupart des observateurs prédisait.

Les déceptions

Houston Rockets
Quelle désillusion. Avec le recrutement de Ty Lawson, les Rockets se positionnaient clairement comme des candidats au titre. Un mois plus tard, les Texans affichent un bien maigre bilan de 5 victoires pour 10 défaites. Comme si le retour de blessure de Dwight Howard avait perturbé la mécanique. En plein doute, James Harden ne parvient plus à porter son équipe. Même le licenciement de Kevin McHale n’a pas agi en électrochoc.

Los Angeles Clippers
Le recrutement n’a rien changé, le constat est toujours le même. Pire, les Clippers ont perdu de leur superbe et ils affichent le bilan d’une équipe quelconque (7V-8D). Ni Chris Paul ni Blake Griffin ne parviennent à se comporter en véritables leaders lorsque l’équipe est en difficulté. DeAndre Jordan est toujours autant oublié en attaque. Quant à Josh Smith, Paul Pierce ou Lance Stephenson, ils ne sont pas encore intégrés et Doc Rivers n’apporte aucune solution.

Milwaukee Bucks
Ils étaient ceux qui avaient le plus progressé l’an passé mais la redescente est brutale. La franchise du Wisconsin abordait pourtant cette saison avec de réelles ambitions suite à la signature de Greg Monroe, venu densifier la raquette. Malheureusement tout ne se passe pas comme prévu. Sans doute que l’impact de Zaza Pachulia en défense avait été sous-estimé alors que Michael-Carter Williams tarde à retrouver son niveau de Philadelphie.

A suivre dans la partie 2, les satisfactions et déceptions individuelles